Les bienfaits de l’huile d’olive

Une culture millénaire
La culture des oliviers est née en Asie mineure et en Palestine, il y a environ quatre mille cinq cents ans. On retrouve des plantations d’oliviers dans le nord de l’Afrique, en Grèce, en Espagne, dans le sud de la France et bien entendu en Italie. Dans l’antiquité, l’huile d’olive était utilisée comme médicament pour les dérangements gastriques, également en cuisine et en cosmétique mais aussi, additionnée d’essences parfumées en massages, etc. Toutefois, au Moyen-Âge, beaucoup de cultures d’oliviers disparaîtront pour réapparaître au cours de La Renaissance et retrouveront leur utilisation.
À partir de cette période, la consommation d’huile d’olive ne cessera d’augmenter jusqu’à nos jours. À titre indicatif, il se consomme en Grèce, 24,5 kg par an et par habitant, la France se situe au 5e rang derrière l’Espagne, l’Italie et le Portugal avec 1,4 kg par an et par habitant.
L’huile contre le cholestérol
Il existe quatre types d’huiles d’olive : l’huile extra-vierge fabriquée à l’aide de moyens mécaniques sans intervention chimique, qui provient d’olives fraîches avec une acidité de plus ou moins 2 % ; l’huile d’olive vierge, l’huile d’olive lampante et l’huile de grignon d’olive. Les différents procédés de fabrication donneront des qualités variées aux huiles et des propriétés plus ou moins goûteuses.
L’huile d’olive diminue les niveaux de cholestérol total, de cholestérol des lipoprotéines de basse densité (LDL) et de triglycérides dans le sang mais ne modifie pas le niveau de cholestérol des lipoprotéines de haute densité (HDL) qui exerce un rôle protecteur et anti-artérogène. Un riche exposé qui s’est terminé par une dégustation, à l’aveugle, des différentes huiles d’olive.
Colette-Christiane Guné